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Parution du livre: Ionuţ Caragea – Aphorismes jaillis de
l’écume des flots,
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Éditions Stellamaris, Brest, France, 2018
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Chers amis, mon volume d'aphorismes „Aphorismes
jaillis de l’écume des
flots”
vient d'être publié à la maison d’Édition Stellamaris de Brest
(en France). Le volume fait 224 pages et comprend 612 aphorismes
traduits du roumain en français par Constantin Frosin. La préface est
signée par le réputé critique littéraire français Jean-Paul Gavard-Perret.
Des références critiques dans ce volume: prof. univ. dr. Jean-Paul
Gavard-Perret, prof. univ. dr. Jacques Bouchard (Canada), prof. univ. dr.
Constantin Frosin (Roumanie). Rédacteur technique – Michel Chevalier,
directeur de la Maison d'Ėdition Stellamaris. La couverture du livre à
été réalisé par Michel Chevalier. Ionut Caragea invite les lecteurs à
lire des extraits de ce livre sur le site de la Maison d'Ėditions Stellamaris:
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http://editionsstellamaris.blogspot.com/2018/12/aphorismes-jaillis-de-lecume-des-flots.html
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https://www.wobook.com/WBUx6cp1Jp4R-f
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Pour le commander: editionsstellamaris@stellamarispoemes.com
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Le volume peut être acheté sur Fnac,
Amazon, ainsi que
dans certaines librairies de France.
Né le 12 avril 1975 à Constanţa, Roumanie, Ionuţ
Caragea est membre de l’Union des écrivains de Roumanie, cofondateur et
Vice-président de l’Association des Écrivains de Langue Roumaine du Québec
etc. En tant qu’auteur, il a publié plus de 30 livres (poésie, aphorismes,
science-fiction, essais critiques, mémoires, anthologies). La critique
littéraire roumaine le considère comme l’un des leaders de la génération
poétique de l’an 2000 et l’un des écrivains roumains les plus originaux et
atypiques. Il habite la belle ville d’Oradea, en Roumanie. Durant la période
2003-2011, il a vécu à Montréal, étant devenu citoyen canadien en 2008.
Biographie détaillée:
www.ionutcaragea.ro ou
Wikipedia.
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Apariţie editorială:
Ionuţ Caragea – Aphorismes
jaillis de l’écume des
flots,
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Editura Stellamaris, Brest, Franța,
2018
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Dragi prieteni, la editura Stellamaris din Brest (Franţa), mi-a apărut
volumul de aforisme intitulat
„Aphorismes
jaillis de l’écume des
flots”.
Volumul are 224 de pagini şi conţine 612 aforisme traduse din română în
franceză de Constantin Frosin. Prefaţa îi aparţine reputatului critic
literar francez Jean-Paul Gavard-Perret. Referinţe critice în volum:
prof. univ. dr. Jean-Paul Gavard-Perret, prof. univ. dr. Jacques
Bouchard (Canada), prof. univ. dr. Constantin Frosin (România).
Tehnoredactor a fost Michel Chevalier, directorul editurii Stellamaris.
Coperta a fost realizată de Michel Chevalier. Ionuţ Caragea îi invită pe
cititori să citească extrase din volum pe site-ul editurii Stellamaris:
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http://editionsstellamaris.blogspot.com/2018/12/aphorismes-jaillis-de-lecume-des-flots.html
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https://www.wobook.com/WBUx6cp1Jp4R-f
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Pentru comenzi :
editionsstellamaris@stellamarispoemes.com
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Volumul poate fi cumpărat de pe Fnac,
Amazon, cât şi din
unele librării din Franţa.
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Ionuţ Caragea
s-a născut pe 12 aprilie 1975 la Constanţa. Este membru al Uniunii
Scriitorilor din România, cofondator şi vicepreşedinte al Asociaţiei
Scriitorilor de Limbă Română din Québec etc. A publicat peste 30 de
cărţi (poezie, aforisme, science-fiction, eseuri critice, memorialistică,
antologii). Este considerat de critica literară unul dintre liderii
generaţiei poetice douămiiste şi unul dintre cei mai atipici şi
originali scriitori de care dispune în prezent România. În prezent,
locuieşte în Oradea. În perioada 2003-2011 a trăit în Montréal, devenind
cetăţean canadian în anul 2008. Biografia detaliată:
www.ionutcaragea.ro sau
Wikipedia.
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- Le
mot du traducteur/ Cuvântul
traducătorului
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Poète par
excellence, auteur d’aphorismes, prosateur de fiction, critique, éditeur
et promoteur culturel, l’écrivain roumain Ionuţ Caragea part en exil,
sur l’exemple de Cioran et
d’autres grands écrivains roumains qui se sont affirmés dans la
diaspora, mais il
n’en
revient pas
moins à
sa Patrie-mère, fort
d’une
nouvelle vision lyrique et
d’un nouveau credo... Les aphorismes de
ce volume
(que
j’ai eu
l’immense plaisir
de traduire
dans la
langue de
Voltaire), imbibés d’arômes
poétiques, de ludique, philosophie, christianisme et sentiments situés à
des côtes extrêmes, ont déjà commencé à faire le tour du monde et,
espérons-le, entreront dans l’histoire de la littérature universelle.
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Constantin FROSIN,
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Professeur des
Universités
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Membre de
l’Académie
Européenne
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Lauréat du Parlement
Européen
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Officier des
Arts et
Lettres, et
des Palmes
Académiques
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Préface/Prefaţa:
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Le puisatier des ciels ou la résurrection de Lazare
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Poète
et rugbyman, auteur d’aphorismes et de fictions, critique, éditeur et
promoteur culturel, Ionuţ Caragea – comme Cioran et d’autres grands
écrivains roumains – a quitté sa Roumanie natale. Il est devenu Canadien
mais n’a jamais oublié les
racines de sa terre et les flots de sa Mer Noire qui
l’a séduit
par sa sagesse éternelle. L’éloignement a fait le jeu de sa
proximité. La culture de la diversité lui a permis d’apprécier
ce qu’il doit à un socle riche en humanité. Il en fallut parfois
à l’auteur afin de se dresser
contre ceux qui la lapidait.
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Pour éviter de devenir ce «
Pélican » cher à Baudelaire que, sur la terre, ses « ailes de géants»
empêchaient de marcher,
l’auteur a choisi l’envol
au-delà des mers afin de devenir qui il était vraiment. Et il retourne à
la mère patrie, mais non en fils gaspilleur et prodigue mais en tant que
frère de
l’humanité qui partage son expérience pour être utile à lui-même et à
tous « ses semblables ses frères ».
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À ce titre ses aphorismes
sont essentiels dans la
découverte
d’une vérité foncière. Chez
lui, cette forme ne cherche
en rien l’effet –
ce qu’on peut parfois
reprocher à Cioran qui se prit les pieds dans
ce tapis, préférant parfois
l’effet à la cause. Au rire
de ce dernier,
l’auteur, plus subtil, âpre
mais bienveillant, préfère le sourire pour montrer comment la vérité
projette parfois une ombre sur l’humain trop
humain.
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Mais pas question pour autant de renier l’une et l’autre et de préférer
la proie à l’ombre. Il suffit
d’éclairer cette dernière. Le
trajet existentiel géographique et culturel de l’auteur montre comment
ils peuvent cohabiter sans plonger le destin sous l’égide des dieux
(chez l’auteur ils n’annexent pas tout le ciel que celui-ci revendique) ou de se
vaporiser dans la vacuité d’une
simple espérance non
fléchée.
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L’auteur,
pour atteindre l’être et le
sens, s’est battu et se bat
avec son ici-même et son
là-bas qui au gré de ses voyages
s’inversent. Pour autant il se méfie de toutes vérités tenues
pour acquises : « Il
y en
a qui
chérissent tellement leurs
propres vérités, autant
que des vêtements d’un prix
fou. ». Ils ne veulent pas en changer et, fier de leurs appâts, jouent
les dandys – ou les vitriers lorsqu’ils
portent des
costumes à
carreaux…
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La “vraie” vérité
n’est pas simple : et pour combattre les mensonges des temps il
faut parfois revenir à celles perdues, oubliées, laissées à l’abandon
sans pour autant se poser dans une attitude passéiste. Bref l’auteur
apprend à repenser au besoin
avec « la gaucherie du cœur
et la dextérité de la croix » – lorsqu’elle n’est qu’un emplâtre sur la
jambe de bois de la misère.
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Dans ce but l’aphorisme garde le mérite de trancher dans le vif et de
retrouver une pensée à fleur d’existence mais exilée dans les marges.
Pour le rameuter il faut toutefois savoir chiner dans l’indicible de la
mémoire sans faire du seul souvenir le nec plus ultra du logos.
Néanmoins l’aide des morts est parfois plus efficiente que celles des
vivants.
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La chance de Ionuţ Caragea est de garder les pieds (et l’esprit) entre
deux mondes. La “vérité” de
l’un permet de ponctuer celle
de l’autre. Preuve que les
simples voyages autour de sa
chambre chers à De Maistre ne sont jamais les plus sûrs garants à qui
veut, se jetant dans la fontaine de l’âme, ne pas se contenter des
larmes que les nostalgies distillent.
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Constantin Frosin a su parfaitement traduire
ce journal intime et général,
cette quête essentielle qui
se moque des sectarismes et dans l’espoir (non vain dans
ce cas même s’il paraît
irréalisable) de chérir « l’infini – en commençant par ton
toucher. » La femme
n’y est pas pour rien. Et
c’est un euphémisme.
L’auteur trouve en elle la
clé pour sortir notre civilisation de son
impasse.
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Allégorie de l’existence, cet ensemble qui ignore la pose redonne au
verbe tout son sens. L’auteur
croit en lui comme aux livres car il arrive que des destins
coïncident avec celui des
lectrices et lecteurs. Les deux trouveront dans
ce texte un miroir et une “douane céleste” qui
n’oublie jamais le sang et le sel de la terre. Il
n’est donc pas un simple
livre d’images que des dieux (ou ce
qu’on prend pour tels)
appellent à colorier. C’est à
se demander si dans
les écoles
de son
enfance en
pays socialiste on ne
se plaisait pas à
imposer un badigeonnage pour décorer en discutables retables certains
chiens de l’histoire.
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L’aphorisme est là pour les
nettoyer. Il suffit que – et
c’est bien le cas ici – chaque mot soit le “squelette
d’une pensée mal-nourrie”
mais qui ne se contente plus de se lover dans le sarcophage ombreux
d’un esprit trop étroit. Bref
il existe là la résurrection de Lazare. Il convient de pratiquer comme
l’auteur : s’asseoir « côté
fenêtre, dans l’unique train : la pensée expresse. » Belle leçon de
sagesse pour redevenir,
chacun à sa manière, poète de sa propre vie
sans attendre
que les
rides viennent,
face aux
grands infinis. Et le
reste.
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Jean-Paul
GAVARD-PERRET
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